Third Kitchen, ou la difficulté pour un Japonais de s’épanouir dans un pays étranger.

Paru le 3 novembre dans les librairies japonaises, Third Kitchen narre les aventures de la jeune Naomi, fraichement diplômée de la Tokyo Metropolitan High School. Afin de poursuivre ses études universitaires, elle prend la décision de s’envoler pour les États-Unis. Malheureusement, ses lacunes en anglais font qu’elle parviendra difficilement à se sociabiliser dans un premier temps, jusqu’à sa rencontre avec Andrea, l’une des résidentes du dortoir voisin.

Mais la barrière linguistique ne sera pas le seul obstacle sur la route de Naomi. Le paysage multiculturel de l’université, contrastant avec l’uniformité de l’Archipel, la discrimination, l’importance de la politique, les différences historiques et sociales ou encore les habitudes alimentaires seront autant de freins auxquelles elle devra faire face.

Third Kitchen est donc une fiction qui traite des obstacles et de la difficulté pour un Japonais de s’installer à l’étranger. Son message, positif et encourageant la jeunesse japonaise à surmonter ses craintes pour s’internationaliser, lui a permis de séduire une grande partie du jeune lectorat nippon. En quelque mois, il a acquis la renommée d’un travail formidable à mettre entre les mains de tous ceux qui souhaiteraient étudier à l’étranger ou s’intéresser au monde qui les entoure.

Un mot sur l’auteure

Née dans la préfecture de Kanagawa, Shirao Haruka a grandi à Tokyo. Après avoir été diplômée d’une université américaine, elle est rentrée au Japon et y a travaillé pour une société étrangère dans le domaine du cinéma.
En 2017, elle remporte le Grand Prix Literature Award for Women by Women avec son œuvre «Across the Universe» dont Shion Miura, membre du comité de sélection, se dira touché par son amour de la création.

  • Éditeur : Kawade Shobō Shinsha
  • Date de publication : 3 novembre 2020
  • Langue : Japanonais
  • Format: Tankobon Hardcover (352 pages)
  • ISBN-10 : 4309029256
  • ISBN-13 : 978-4309029252
  • Dimensions : 5.28 x 0.79 x 7.64 inches

Note:

Note : 4.5 sur 5.

Le gouvernement japonais envisage de se débarrasser des cabines téléphoniques

Le temps des cabines téléphoniques a bon être depuis longtemps révolu, celles-ci continuent d’être présentes au Japon. Mieux, elles demeurent dans un état absolument irréprochable, étiquette japonaise oblige, ce qui ne manque pas de remémorer des souvenirs nostalgiques à tout ceux qui ont connu les décennies précédentes. Malheureusement, il faut reconnaître que les téléphones portables les ont définitivement rendues obsolètes et si l’on ajoute à cela les coûts de maintenance, il était inévitable que le gouvernement pencherait pour leur destruction un jour ou l’autre excepté dans certaines zones pour les cas d’urgence.

Mais le saviez-vous ? Les téléphones publics sont considérés comme un «service universel» au Japon. Cela signifie qu’ils font partie des biens facilement accessibles et à un prix abordable pour répondre aux besoins de tous les citoyens. Il existe de fait une réglementation en vigueur stipulant que les zones urbaines doivent avoir un téléphone public public installé tous les 500 mètres carrés et les zones non urbaines, tous les kilomètres (0,6 mile). Actuellement, ce ne sont pas moins de 110 000 téléphones publics qui sont disséminés au Japon, avec 40 000 téléphones publics supplémentaires installés par les entreprises.

D’ici fin juin, le verdict tombera définitivement. Selon vous, le gouvernement a-t-il raison d’agir ainsi ou les téléphones publics vous semblent-ils nécessaires ?

La sexualité au sein de l’animé Evangelion fait débat au Japon

Evangelion: un phénomène social et culturel au Japon

Parue tout d’abord en 1995 sur les téléviseurs japonais, la série animée Neon Genesis Evangelion a par la suite été adaptée sous la forme de deux long-métrages en 1997, dont l’impact fut retentissant. Elle met en scène un jeune garçon de 14 ans, Ikari Shinji, auquel son père, scientifique absent depuis des années, lui demande de devenir pilote d’un robot humanoïde gigantesque nommé EVA. A bord de celui-ci, et aidé de compagnons dans une situation similaire, ils combattront ensemble des créatures que l’on appelle les « Anges ». Simple de prime abord, l’histoire va rapidement proposer des personnages à la psychologie extrêmement travaillée, ce qui vaudra à Evangelion son succès qu’on lui connait. Celui-ci est tel que , pour la première fois dans l’histoire de l’animation japonaise, une œuvre animée se rentabilise entièrement sur base de ses propres ventes en vidéo plutôt que sur ses produits dérivés.

L e succès perdure auprès des jeunes générations

L’année 2007 voit apparaître une nouvelle série diffusée au cinéma, Rebuild of Evangelion (Evangerion Shin Gekijōban). Répartie sur quatre films, la base se veut identique mais prend quelques distances (nouveaux personnages, évènements inédits…) dès le second épisode, puis offre une toute nouvelle issue inédite à partir du troisième. Dotée de technique d’animation de pointe, d’une bande sonore somptueuse, et d’un script entièrement revu, elle parvient non seulement à ravir les fans de la première heure, mais également à obtenir un succès encore plus prononcé que jadis, cette fois auprès de la nouvelle génération. Dès lors, Evangelion est partout, sur toutes les lèvres.

Nouvelle génération, nouveau regard ?

Tout Japonais connait à présent forcément la série de près ou de loin, que ce soit via l’œuvre originale, les produits dérivés, la publicité ou les objets de la vie quotidienne à l’effigie de la licence présents depuis des décennies. Mais qui dit nouvelle génération, suggère également une nouvelle interprétation de l’œuvre sous un regard moderne qui n’accepte plus forcément ce qui était jugé tolérable hier. Voici le débat lancé sur Twitter par un internaute du nom de @ham_kokoro.

«Je regarde Eva , et.. que se passe-t-il avec toutes ces scènes de femmes nues, de seins de femmes et de sous-vêtements de femmes, qui n’ont rien à voir avec l’histoire? Impossible de me concentrer. Les hommes ne peuvent-ils pas survivre à un épisode si aucun corps féminin n’est montré toutes les 15 minutes?

En effet, le fan service qui implique notamment la nudité, les situations ambiguës et, de manière générale, suggère l’érotisme, semble moins toléré qu’autrefois par une partie de la jeunesse japonaise. Montée du féminisme oblige, celle-ci se dirige majoritairement vers l’exposition de la femme et le regard de l’homme. Parmi les internautes, les réactions sont assez mitigées. Certains pensent que la sexualité omniprésente ne devrait pas avoir lieu d’être, tandis que d’autres estiment qu’elle est au contraire indispensable, du moins en ce qui concerne Evangelion. En effet, rappelons que les personnages de l’œuvre sont en pleine puberté et que la découverte de soi et des autres et l’une des thématiques phares de la série. Mais cela justifie-t-il pour autant le florilège de situations dont les images ci-dessous ne vous offre qu’un lointain et pudique aperçu ?

Qu’en pensez-vous ? Faudrait-il se soucier de cet aspect dans Evangelion et dans l’ensemble des animés ? N’hésitez pas à laisser votre opinion en attendant le quatrième long métrage !

Source: https://soranews24.com/Jin

Quels sont les jeux de société les plus populaires au Japon ?

Comme partout dans le monde, les jeux de société ont durablement marqué l’enfance de bon nombre de Japonais. Si l’on échappe évidement pas à certains succès planétaires connu de tous, d’autres divertissements sont en revanche propres au Japon et intimement liés avec les modes de leur époque. Entre autres anecdotes, plongeons-nous dans ce top 5des jeux favoris des Japonais.

5. Monopoly

Le célébrissime jeu de société a aussi gagné le Japon

Sans surprise, le Monopoly se devait de figurer dans cette liste. D’une part, parce qu’il est de loin le jeu de société le plus connu au monde, mais également parce qu’il représente une certaine fierté au sein de la population japonaise.

Tout commence en 1965, lorsque la compagnie Toy Hanayama commercialise pour la première fois le Monopoly. Les ventes sont relativement discrètes mais le vent va tourner suite à un évènement majeur: la visite des célèbres Beatles sur l’Archipel. Ceux-ci sont barricadés dans leur hôtel en raison du nombre extravagant de fans les pourchassant et s’adonnent au Monopoly pour passer le temps. L’anecdote passe de bouche à oreille et ils sont alors imité par quelques personnes chez qui le jeu gagne en popularité et se forge un public de fans, parmi lesquels le célèbre Shigeru Itoi, que l’on connait notamment pour être le créateur de la série de jeux-vidéo MOTHER.

20 ans plus tard, celui-ci présente son loisir dans un show télévisé très en vogue, le « Morita kazuyoshi awā waratteītomo! » (Kazuyoshi Morita Hour You can laugh !). Le succès est fulgurant et les ventes s’envolent. C’est la consécration tant attendue ! Shigeru Itoi fondera ensuite la Japan Monopoly Association dont il demeure aujourd’hui le Président. Cerise sur le gâteau, l’engouement est tel que le Japon devient également champion du monde lors des compétitions de Monopoly.

4. Iitabi challenge 20 000 km

Dans les années 80, le Japon connait un engouement sans précédent pour le milieu ferroviaire. La Japanese National Railway compte bien en profiter et projette de dynamiser ses ventes en organisant un grand concours s’étalant sur pas moins de dix ans et diffusé sur toutes les télévisions du pays. Le but: parcourir le Japon de Kyushu à Hokkaido en empruntant les 242 lignes qui les séparaient à l’époque, à savoir 20 000 kilomètres. Le succès ne se fera pas attendre et sera évidement adapté en jeu de plateau.

3. Obake Yashiki game

De l’amusement, mais aussi quelques sueurs froides

L’ Obake Yashiki game (littéralement « Le jeu du manoir hanté ») fait partie d’une catégorie de jeux de société bien spécifique au Japon, le « Card Game Joy Family », qui mélange jeu de cartes et de plateau. Avec plus d’un millions d’exemplaires écoulés sur l’Archipel, le jeu ne cesse d’être réédité et d’évoluer depuis 1980. Sa création n’a rien du hasard, puisqu’il est conçu en écho à une décennie marquée par le « boom occulte », à savoir une soudaine passion pour le domaine du paranormal.

2. Yakyū-ban

En tant que sport numéro 1, ce genre de jeu était inévitable.

Le Yakyū-ban (littéralement « planche de baseball ») est, comme son nom l’indique, un jeu de société sur le thème du baseball. Si des modèles existaient déjà bien avant la guerre, c’est bel et bien celui du fabriquant Epoch, en 1958, qui marquera durablement les esprits Japonais. Baptisé « Perfect yakyū-ban A-gata » (planche de baseball parfaite de type A), cette version constitue en quelque sorte la version ultime du jeu, qui sera par la suite sans cesse améliorée en suivant les matériaux de son époque.

Un autre Yakyū-ban remarquable est sans aucun doute le « Big Egg Baseball board », venu inaugurer l’ouverture du Tokyo Dome en 1988, avec la particularité d’être entièrement électrique.

1. Jinsei game

Les Japonais innovent constamment avec leur jeu préféré

Le jeu de plateau le plus populaire au Japon est sans conteste celui que l’on nomme « Jinsei game » (Life game) ou plus simplement « Destins » dans les pays francophones. La version japonaise est commercialisée en 1968 par la firme Takara (dans la catégorie « Takara american games ») et connait un succès fulgurant et ininterrompu depuis plus de 50 ans avec plus de 10 000 000 d’exemplaires écoulés.

Depuis la première génération, de nombreuses modifications ont eu lieu afin d’améliorer et de faire correspondre le jeu avec son époque, notamment par la création de nombreuses variantes thématiques dont la plus célèbre demeure à ce jour celle dédiée au «Weekly Shonen Jump ». Le concept a par la suite également rejoint le domaine du jeu vidéo pour toucher un plus large public et ce, toujours avec un franc succès.

De nos jour, le Japon s’est complètement approprié le produit pour le métamorphoser en quelque chose de typiquement japonais, comme en témoignent certains jeux-vidéo pour le moins étonnants tels que « The game of life RPG ».

Mon interview avec Kaeruko Akeno

Suite à l’article Roman et drama se mobilisent contre les heures supplémentaires au Japon, j’ai eu la chance de m’entretenir avec la romancière Kaeruko Akeno, qui à gentiment accepté de répondre à mes questions. Ci-dessous, l’interview portant sur son roman Watashi, Teiji de Kaerimasu (Moi, je rentrerai à l’heure), véritable pamphlet contre les abus des entreprises japonaises.

Q. Tout d’abord, pouvez-vous nous parler du processus créatif de votre roman ? Avez-vous été inspirée par votre propre expérience ou celle des gens qui vous entourent?

R. J’ai travaillé huit ans et demi en tant qu’employée avant de devenir romancière.  Ma première entreprise fonctionnait sur la base d’un horaire fixe, mais elle était discrétionnaire et focalisée sur le rendement. En conséquence, les heures supplémentaires, tard le soir, et l’absence de vacances sont devenues chroniques pendant les périodes les plus chargées, ce qui est évidemment susceptible d’endommager le corps et l’esprit.

La seconde, en revanche, était une compagnie dite « blanche», où la gestion de la main-d’œuvre était minutieusement mise en œuvre. Lorsque des heures supplémentaires étaient effectuées, il existait auprès de la hiérarchie  un système permettant d’en comprendre la cause et de trouver des pistes de résolutions.  Bien que le nombre d’heures supplémentaires en interne ait été presque nul, cela n’empêchait pas les employés d’afficher une motivation élevée ainsi qu’un grand dévouement, car ils étaient respectés par leur entreprise. La marge bénéficiaire, quant à elle, demeurait assez haute et les primes gratifiantes.  Ce roman est écrit sur  base de mon expérience durant cette période.

(NDLR: au Japon, on oppose les entreprises dites « noires», dans lesquelles la politique est assimilée au harcèlement et à l’excès, aux entreprises « blanches» où il existe un respect de l’employé en tant que personne)

Pour revenir sur ma première expérience, je me souviens d’une Française qui travaillait pour une autre entreprise, au même étage que le mien.  Elle mettait l’accent sur sa vie privée et, pourtant, tout en faisant à sa manière, elle a obtenu des résultats extrêmement performants dans son travail.  C’est à cette époque que la question de savoir  s’il y avait un réel mérite à travailler aussi longtemps est née dans mon esprit.

Cette question ne me concerne donc pas uniquement, mais aussi mes amis et les employés en entreprise de manière générale.  Ceux qui ont intégré une société pendant la période glaciaire de l’emploi, ont travaillé jusqu’à endommager leur esprit et leur corps. Ils ont suivi cette tendance basée sur les vertus de longues heures de travail instaurée par les générations précédentes, qui firent l’expérience de la réussite durant une période de forte croissance économique. Cependant, en travaillant de cette manière, je n’ai jamais eu le sentiment de remporter une quelconque victoire et j’ai donc ressenti le besoin d’en changer.  Lorsque vous vous réunissez avec des amis, c’est une thématique qui revient d’ailleurs sans cesse.  Il est évident qu’il s’agit d’un sujet auquel la génération actuelle porte un intérêt particulier.

Q. Diriez-vous que le drama est fidèle à votre roman ?

R. Je pense qu’il s’agit d’un point de vue intéressant qui va au-delà du roman.  Quand j’ai reçu le script du drama, j’ai formulé quelques demandes: Je ne voulais pas que le contenu blâme les gens qui travaillent de longue date.  En outre, j’ai ajouté que je ne voulait pas que l’héroïne soit une super-woman.  Dans les drama dont la thématique est l’emploi, un héros similaire à superman fait justice et résout seul le problème qui touche son lieu de travail. Je n’aime pas cela.  Conformément à ma demande, dans le drama, Yui Higashiyama est dépeinte comme une employée d’entreprise selon une échelle réaliste, capable d’assimiler diverses valeurs.  Je pense qu’un des points positifs étaient que les producteurs soient des femmes de la même génération que Yui Higashiyama.

Q. Recommanderiez-vous de lire le roman avant de visionner le drama ou l’inverse ?

R. Je pense que cela dépend de la personne,  si elle est plus à l’aise de se plonger dans un drama ou un livre. Il peut être plus difficile pour les étrangers de lire des romans japonais et, dans ce cas, le drama pourrait être une meilleure solution. Dans le roman, la manière de travailler des Japonais mais aussi le passé font l’objet d’une inspiration beaucoup plus marquée. J’aimerais donc que vous lisiez le roman si vous pouvez vous le permettre.

A ce propos, je serais heureuse qu’il soit traduit un jour. Personnellement, je suis ravie que des francophones s’intéressent à ce roman très japonais. Comme cela semble être le cas en Chine, il se pourrait bien que les problèmes du monde du travail soient un problème commun aux jeunes du monde entier.

Q. A l’instar de Yui Higashiyama, la protagoniste, appréciez-vous de terminer votre travail dans les temps et de profiter de votre vie privée ?

R. Lorsque j’étais dans ma première entreprise, je pensais qu’être un bourreau de travail était une bonne chose. J’étais si fière et pourtant, j’ai épuisé à ce point mon corps et mon esprit qu’il m’était impossible de dormir. Le but était de s’enivrer du travail, de s’y adonner au-delà de ce qui est suffisant pour obtenir un résultat .

Cependant, après être entrée dans ma seconde entreprise, être devenue romancière et avoir fréquenté un lieu de surmenage et de danger, je pense désormais qu’il est davantage professionnel de faire un bon travail, le plus rapidement possible, et dans les délais impartis. Durant l’écriture de ce roman, j’ai donné naissance à mon deuxième enfant et je n’écrivais que quatre heures par jour. Pourtant, ne s’agit-il pas de mon best-seller, celui qui s’est le plus vendu à ce jour ?

Q. Quel est votre roman préféré ?

R. Il y en a trop, mais le roman « Don’t Leave Me » de Kazuo Ishiguro est l’une des dernières nouveautés. C’est un point de vue dramatique du Japon de ces dernières années, mais c’était extraordinaire. J’ai aussi été touchée par le roman «Kim Ji Young, born in 82», qui est devenu un best-seller en Corée. Les écrivains japonais prêtent aussi attention à M. Taiyo Fujii qui a écrit un roman intitulé « Hello World », dans lequel la protagoniste lutte contre la liberté de l’Internet avec le pouvoir de la programmation. Les deux sont des romans qui se concentrent sur le cœur de personne d’âges divers.

Merci beaucoup à Kaeruko Akeno pour sa gentillesse !

Capybara café

Les Cat Café et autres bar à hiboux ont beau susciter de vives critiques à l’étranger, cela n’empêche pas les tenanciers japonais d’aller toujours plus loin dans leurs concepts, en proposant cette fois un établissement dédié au…Capybara ! Pour rappel, il s’agit de cet énorme rongeur, connu pour être le plus gros au monde.

Source: capyneko.cafe

Cet endroit, que l’on appelle Capy Neko Cafe (Neko désignant un chat en japonais) et qui vient d’ouvrir à Kichijoji (Tokyo), ne se spécialise heureusement pas dans la profusion de capybara, mais se contente «seulement» d’en faire cohabiter un seul avec une armada de chats. A l’heure actuelle, il est le seul du Japon à héberger un tel animal, ce qui lui garantit une grande popularité.

Source: capyneko.cafe

Selon les dirigeants, l’animal serait heureux parmi les humains et apprécierait se délasser sur le sofa. Quant au respect de l’animal, ils affirment qu’il n’est autorisé de les caresser que lorsqu’il s’approchent d’eux-même des humains. Des propos qui peineront certainement à convaincre les plus fervents défenseurs des animaux, mais qui semble néanmoins convenir à sa clientèle japonaise.

Côté tarifs, on se situe aux alentours de 2200 yens par heure, auquels ont ajoute 1100 yens toutes les 3o minutes supplémentaires.