Tamagoras, le jouet culte des enfants japonais qui a traversé les décennies

Dans de précédents articles, je vous avais tout d’abord présenté les jeux de société les plus populaires au Japon. Puis, ceux tirés de mangas les plus appréciés. A présent, j’aimerais vous parler de véritables jouets. Parmi eux, l’un de ceux qui a rencontré un succès fulgurant sur l’Archipel: le tamagoras.

Un publicité datant de 1985

Katsushi Murakami, génial inventeur du tamagoras

C’est en 1984 que la société Bandai imagine le tamagoras. Derrière ce nom se cache un mot-valise formé de tamago (œuf) et du suffixe aurus de dinosaurus. Vous l’aviez donc déjà compris, il s’agit d’un dinosaure ou d’un animal capable de se transformer en œuf.

Une seconde publicité, de 1986 cette fois

Son créateur n’est autre que Katsushi Murakami, ancien directeur général de Bandai et créateur de nombreux produits de divertissement. De nos jours, il est considéré comme un véritable génie. On lui doit notamment l’idée des combinaisons emblématiques de Super Sentai et de la fusion des robots en une seule entité. Il est aussi celui qui a imaginé la réalisation de séries dirigées par les fabricants dans le but de vendre des jouets. Et ces exemples ne sont que peu de choses si l’on considère son palmarès. Bref, un véritable dieu vivant au Japon.

L'intérieur du packaging original de tamagoras
L’intérieur du packaging original de tamagoras

Réussie nationale et exportation en Chine

Si son projet visait tout d’abord les enfants, il séduit au final toute la jeunesse qui se l’arrache et 10 000 000 d’unités trouvent finalement preneur en 1985. Il remporte de plus le Good Design Awards de 84. Conséquence, il s’exporte vers la Chine qui lui consacrera la toute première publicité télévisuelle pour un jouet japonais ! Le tamagoras devient dès lors un produit phare des années 80.
Fait amusant, les modèles originaux étaient essentiellement des animaux de la jungle comme des lions ou des éléphants. Ce n’est qu’en 85, après en avoir écoulé 10 000 000 d’unités, que Bandai commercialise les dinosaures.

Les tamagoras nouvelle génération
Les tamagoras nouvelle génération

En 2008, les collectionneurs devenus adultes font pression sur Bandai pour rééditer le précieux jouet. Bandai finit par céder et décide de lui accorder un design plus moderne. Cependant, il ne sera cette fois disponible que via les gashapon. En réalité, c’est une idée astucieuse car sa forme est parfaitement adaptée aux célèbres distributeurs. La «tamagoras mania» va se poursuivre jusqu’en 2020, pour le plaisir des petits et des grands !

Site officiel: https://gashapon.jp/tamagorasu/

La cuisine japonaise et ses ustensiles traditionnels

Dans un précédent article, je vous avais présenté les ustensiles de cuisine japonaise les plus communs. Désormais, nous allons nous pencher sur une catégorie d’outils plus traditionnelle, à quelques exception près. Il est à noter que beaucoup d’entre eux sont en bois et nécessitent donc un soin tout particulier lors du lavage.

Le pot en terre cuite

Cet un outil très traditionnel. Cependant, on continue de l’utiliser de temps à autres. En effet, l’argile retient efficacement la chaleur, ce qui renforce la saveur du riz ou de certains aliments cuits.

La cocotte-minute

Très utile dans la cuisine japonaise, elle permet de cuire les aliments avec une température et une pression plus élevée que les casseroles ordinaires. Mais bien sûr, vous ne possédez tous déjà une !

La friteuse

Il s’agit d’une friteuse traditionnelle en fer ou en cuivre. On la recommande une épaisseur suffisamment profonde. Ainsi, vous pourrez maintenir la température de l’huile.

Le couvercle coulissant (Otoshibuta)

C’est un couvercle de bois avec une poignée que l’on ne dispose pas sur la casserole, mais directement sur les ingrédients à l’intérieur de celle-ci.

La passoire en bambou (Bonzaru)

C’est une passoire en bambou de forme ronde qui absorbe l’humidité. On l’utilise la plupart du temps avec des légumes bouillis.

Le plat en bois à fond plat (Handai)

On l’utilise pour préparer le riz à sushi. Mais attention, il doit bien tremper avant utilisation et parfaitement sécher avant de le ranger.

Le tapis de bambou (Makisu)

On l’utilise pour réaliser les maki-sushi, les omelettes roulées ou encore égoutter les légumes vert après lavage. Simple, et pourtant indispensable !

La passoire à friture

Un ustensile très utile pour ramasser les aliments fris et éliminer l’huile.

Le mortier et le pilon (suribachi, surikogi)

On les utilise pour broyer les aliments. Néanmoins, pour le stabiliser, on le place généralement sur une serviette humide.

Le pinceau (Hake)

On l’utilise pour enrober les aliments de sauce.

Les cartes japonaises Carddass, leur succès et leur histoire

Les cartes japonaises Carddass envahissent le Japon

Les cartes japonaises Carddass apparaissent pour la première fois lors du Tokyo Toy Show de 1988. Cette exposition de jouets se déroule alors chaque année de juin à juillet, au Tokyo International Exhibition Center. On y découvre les dernières nouveautés et on y décerne le Japan Toy Awards au meilleur d’entre eux.

Cartes japonaises: le Tokyo Tou Show
Un stand de Yakyū-ban au Tokyo Touy Show

Sur le stand de Bandai, on apprend plusieurs choses au sujet des Carddass. Tout d’abord, il s’agit d’une initiative de Bandai, désireux de varier ses activités après le succès des gatcahpon SD Gundam. Ils ont alors l’idée de fabriquer des jeux de cartes à l’effigie de leurs licences. Ensuite, deux autres séries sont dores et déjà disponibles, reprenant cette fois l’univers de Saint Seya et d’Ultraman.

Cartes japonaises: distributeur

Peu de temps après, Bandai commercialise ses fameuses cartes japonaises et les met en vente via des distributeurs automatiques. D’une part, ces derniers ont la particularité d’être miniaturisés. Cela leur permet d’être reconnaissables entre mille, mais aussi d’alimenter la curiosité des consommateurs. D’autre part, un partenariat avec le magazine de prépublication Comic Bonbon fait littéralement exploser les ventes. Suite à cela, une série Dragon Ball paraît la même année et deviendra évidemment la plus populaire de toutes.

En 1991, le total des ventes cumulée dépasse 1,4 milliard. D’autres licences telles que Rockman ou encore Street Figther 2, différente du catalogue de Bandai vont voir le jour. Afin de s’approprier le public féminin, la compagnie vise également des productions féminines telles que Bishoujo Senshi Sailor Moon.

Cartes japonaises: Sailor Moon

Consécration et conquête de l’Occident

Le succès est gigantesque, ce qui permet à Bandai d’exporter ses Carddass à l’étranger. D’abord en Espagne en 1993, puis dans le reste de l’Europe et aux États-Unis, ainsi qu’en Asie avec Taïwan, Hong Kong, la Corée du Sud, la Thaïlande et Singapour. Un grand évènement, la Carddass Ultimate Expo, viendra couronner cette superbe réussite. On compte depuis environ 100 000 distributeurs à travers le Japon.

Par la suite, les Carddass vont évoluer et s’adapter à leur époque. C’est notamment le cas avec le célèbre Dragon Ball Heroes, qui permet de les utiliser avec un écran. Mais ceci est une autre histoire !

Cartes japonaises: Evangelion

Différents modèles de Carddas existent dans une même série, ou varient selon la collection. Voici les différentes versions mises sur le marché.

Les prismes, des cartes recouvertes de prismes brillants

Les prismes cachés, dont la carte semble normale à première vue, mais devient une carte prisme lorsque vous ôtez l’autocollant qui la recouvre.

Les doubles prismes contiennent tout simplement deux fois plus de prismes.

Les carddass half sont deux cartes qui peuvent être assemblées en une seule illustration.

Les Jumbo Carddass ont la taille d’une feuille de papier A4.

Les super jumbo carddass ont la taille d’une feuille de papier A3.

La cuisine japonaise et ses ustensiles de base directement chez vous

Dans cet article, nous allons découvrir des ustensiles de base pour la cuisine japonaise. La majorité des gens les possèdent dans leur cuisine et il n’est donc pas nécessaire de dépenser. dans un prochain article, nous verrons, en revanche, les outils traditionnels.

Les bols

Les bols ont beaucoup d’usages dans la cuisine japonaise. Par exemple, on peut les utiliser pour la conservation des légumes hachés ou d’ingrédients marinés. Il est donc très avantageux de posséder des bols de différentes tailles.

Bols de cuisine japonaise

La poêle à frire

Il est recommandé d’utiliser des poêles antiadhésives, beaucoup plus pratiques que les poêles en fonte.

Poêle à frire de cuisine japonaise

La casserole

Tout d’abord, l’idéal est d’avoir casserole de 18 à 20 centimètres de diamètre. Ensuite, il faut veiller à ce qu’elle soit suffisamment profonde.

Casserole

La passoire

On utilise la passoire pour égoutter les légumes, mais aussi pour les nouilles et la soupe miso.

Passoires de cuisine japonaise

La louche

Il vaut mieux favoriser une louche plus profonde, car est principalement utilisée pour les bouillons et les soupes.

Louche

Le couteau de cuisine

Le couteau recommandé pour les débutant est le santoku. De plus, une taille 21 centimètres sera idéal puisque polyvalent.

Couteau de cuisine japonaise

La spatule

Tout d’abord, utilisez une spatule en bois pour mélanger et faire sauter les ingrédients dans la poêle. Ensuite, gardez une seconde spatule en caoutchouc pour racler les ingrédients restant dans les bols.

Spatule

Les baguettes de cuisine

Il s’agit peut-être des ustensiles les moins susceptibles de se trouver dans votre cuisine. Ils sont pourtant basiques au Japon. Ce sont des baguettes longues que l’on utilise pour travailler en détail. On peut ainsi retourner des aliments où les disposer avec précision.

Baguettes de cuisine japonaise

La planche à découper

Vous êtes libre de choisir. Une planche en plastique peut se nettoyer facilement mais s’abime rapidement. Une planche en bois, en revanche, absorbe mieux les chocs, notamment au couteau.

Planche

Le fouet

Indispensable pour les mélange, il vaut mieux favoriser un fouet avec des fils solidement fixés à la poignée.

Fouet

La tasse à mesurer

En premier lieu, choisissez une tasse transparente, beaucoup plus pratique. Si cette dernière est résistante à la chaleur, c’est encore mieux.

Tasse à mesurer

Les cuillères

Veillez à avoir une cuillère à soupe, une cuillère à café et une demi-cuillère à café. Enfin, une cuillère à mesurer est idéale.

Cuillères

La râpe

Enfin, choisissez une râpe plate plutôt que de type «boîte», plus facile d’utilisation.

râpe

Les jeux de société adaptés de manga les plus populaires des années 80

Dans un précédent article, nous avons appris quels étaient les jeux de société les plus populaires depuis l’ère Shōwa. Cette fois, nous allons nous pencher sur l’univers du manga et découvrir ceux qui ont le plus marqué les Japonais durant cette période.

Urusei Yatsura Trouble Catch Game (Poppy)

jeux de société: Urusei Yatsura

On ne présente plus la célèbre Rumiko Takahashi qui a publié Urusei Yatsura dans les pages du Weekly Shōnen Sunday de 1978 à 1987. Le jeu se base sur l’idée d’une compétition amoureuse entre Lamu, Ataru, Shūtaro et Shinobu. De plus, il se démarque grâce à son Slot UFO, qui fait toute sa spécificité comparé aux autres jeux de société.

jeux de société: Urusei Yatsura
jeux de société: Urusei Yatsura

City Hunter Dark Sniper Game (Bandai)

jeux de société: City Hunter

Le Weekly Shōnen Jump publie City Hunter, alias Nicky Larson, de 1985 à 1991. Comme son nom l’indique, sa thématique se base sur le tir et l’on se déplace sur un plateau représentant Tokyo.

jeux de société: City Hunter

« SUPER HARD ACTION Fist of the North Star Game » (Bandai)

jeux de société: City Hunter

Hokuto no Ken, alias Ken le survivant, a évidement eu droit à ses déclinaisons en jeux de plateau. En effet, la série publiée dans le Weekly Shōnen Jump entre 1983 et 1988 connait un succès considérable. Le jeu est remarqué pour sa carte post-apocalyptique très réussie et ses batailles de cartes directement inspirées du manga.

jeux de société: City Hunter

High School ! Kimengumi game (Bandai)

Collège fou fou fou

Plus connu sous le nom du Collège fou fou fou en France, le magazine Weekly Shonen Jump a publié ce manga de Motoei Shinzawa à partir de 1980. On y retrouve des quiz basé sur des jeux de mots complètement loufoques qui retranscrivent fidèlement l’esprit de la série.

Collège fou fou fou

Game Center Arashi (Epoch)

Game center arashi

CoroCoro Comic publie Game Center Arashi de 1978 à 1984. Il s’agit d’un manga signé Mitsuru Sugaya, peu connu en France mais très populaire au Japon. Sa particularité était de présenter un univers de garçons, remplis de salles d’arcade et de UFO catchers. Cette ambiance est parfaitement retranscrite dans le jeu de plateau. On peut ainsi s’adonner à Heiankyo Alien, Frogger, Space Inviders et Defender sous la forme d’un jeu de société.

Game center arashi

Kinnikuman Special 3 Game (Epoch)

 kinnikuman

Kinnikuman, alias Muscleman en Occident, est une série qui n’a peut-être pas rencontré le succès qu’elle méritait chez nous. Néanmoins, elle demeure extrêmement célèbre dans le cœur des Japonais, ce qui explique ses nombreux produits dérivés. Parmi eux, un jeu de plateau dont la troisième version est très recherchée. En effet, la présence d’un ring où livrer bataille avait fait toute son originalité. Cela sans oublier la possibilité de pratiquer différents modes de jeux dont les « Golden Mask Battle » et « Super Man Battle Royal » en retournant le plateau.

Dr. Slump Arale-chan Game (Epoch)

Dr. Slump

Étant donné la popularité de l’œuvre, il existe plusieurs jeux de plateau tirés de l’univers de Dr.Slump, mais celui-ci est le plus populaire. La raison est toute simple: il suit le même principe que le Jinsei Game (Destins) qui a rencontré un succès sans précédent au Japon. Cependant, on y retrouve l’humour burlesque qui caractérise si bien la série, débutée en 1980 dans le Weekly Shōnen Jump. Si l’on associe a cela l’image de l’une des œuvres mythiques d’Akira Toriayama, on comprend mieux sa place toue particulière dans le cœur des Japonais.

Aux origines de la discrimination religieuses contre les femmes au Japon

Au cours de l’été 2017, la plupart des grands médias sont tournés vers le Japon. L’UNESCO inscrit l’île d’Okinoshima au patrimoine mondial de l’humanité, le 9 juillet. Le problème est que ce lieu sacré est depuis toujours interdit aux femmes, ce que l’on dénonce comme discrimination. Pourtant, la chose est loin d’être nouvelle et les temples, sanctuaires, sites sacrés, festivals et même représentations artistiques bannissant la présence féminine ne manquent pas.

La discrimination la plus ancienne rapportée à ce jour

La plus ancienne trace de l’interdiction de la présence féminine remonte à la pratique du Shugendo. Cette tradition se déroulait au mont Ryōzen (Fukushima) où les femmes n’avaient pas le droit de pénétrer. L’une des explications est que les Chimimōryō (mauvais esprits) hantaient les montagnes et les rivières. On en bannissait donc les femmes pour protéger la descendance. Un pur geste de galanterie ? Pas vraiment ! En réalité, les adeptes de cette discipline religieuse auraient choisi ces lieux pour éviter que la gent féminine ne les dérange.

Japon, aux origines de la discrimination contre les femmes: pratique du Shugendo

Les sectes bouddhistes et la recherche de la paix intérieure

Mais pourquoi diable une telle crainte ? Le bouddhisme considère les désirs humains, et notamment sexuels , comme une source d’anxiété et donc de malheur. La sexualité fait ainsi partie de ce que l’on nomme Les huit préceptes (Hachisaikai), indispensables à la paix intérieure. Parmi eux, l’ interdiction de tuer, voler, avoir de rapports sexuels, mentir, consommer d’alcool, manger après midi, écouter de kabuki ou utiliser des ornements ou du maquillage, et enfin dormir ailleurs qu’au sol. Et pour y parvenir, on bannit purement et simplement les femmes.

Néanmoins, comme vous le savez, il existe également des prêtresses au Japon. De ce fait, l’existence d’institutions exclusivement masculines n’est pas toujours possible. On confine donc les femmes dans des amadera, sorte de couvents que l’on appelle aussi «temples féminins» (onnnadera). Le prétexte officiel est alors de les protéger des possibles agressions sexuelles des moines (pourtant censés être exemplaires !). A ce propos, savez-vous qui était la première prêtresse du Japon ? Il s’agissait d’une dame du nom de Zenshin, qui résidait au sein du temple Sakuraiji dans la secte de Koyasan Shingon. Elle est, d’une certaine manière, un symbole du droit des femmes dans la société japonaise antique.

Japon, aux origines de la discrimination contre les femmes: bouddhisme japonais

Le shintoïsme et le besoin de pureté

Dans le Shinto, le sang qui s’écoule du corps d’un organisme est considéré comme impur. C’est aussi le cas de toute chose qui se retrouve séparée du corps original, à l’exemple des cheveux, des ongles ou des excréments. Par conséquent, les menstruations sont un frein à l’intégration des femmes au sein des sanctuaires. Cependant, il ne s’agit pas d’une discrimination spécifiquement centrée sur la femme, puisque les hommes blessés ou qui chassaient en étaient également exclus. Ce dernier point est très intéressant, car il va nous mener à la dernière partie de notre article…

Japon, aux origines de la discrimination contre les femmes: shintoïsme

Cette discrimination relève-t-elle de la misogynie ?

On pourrait effectivement croire que ce rejet dissimule en réalité de la misogynie. Cependant, l’exclusion ne concerne pas uniquement les femmes. Il existe également de nombreux lieux et évènements interdits aux hommes, par exemple à Okinawa dans certains Utaki, ou encore dans l’acquisition du rôle de Noro. Parler d’une île à laquelle les femmes n’ont pas accès comme d’une discrimination est donc une erreur dans le sens où chaque sexe dispose de ses interdits et de ses privilège dans le domaine des religions. Il n’empêche que les inégalités reste encore trop nombreuses au sein de la société japonaise en ce qui concerne le statut de la femme.

Si vous lisez le japonais, je vous recommande l’essai d’anthropologie Nyoninkinzei (Femmes prohibées) aux éditions Yoshikawa Kobunkan.

Musique japonaise: les dernières sorties (semaine 19)

Voici une liste des dernières sorties hebdomadaires en musique japonaise.

Tout d’abord, un nouveau single pour le groupe Yoasobi qui connait une ascension fulgurante depuis des mois, mais aussi pour Hiraidai, Ajico et Keiju. En plus de cela, OMI, Akkogorilla/Ai Otsuka et Karin sortent également de nouveaux EP. Enfin, il est temps de se plonger dans les derniers albums de Ken Hirai et Yu Sakai.

Personnellement, j’attendais beaucoup du duo Ai Otsuka / Akkogorilla qui s’unissent pour la sortie de ce nouveau disque qu’il me tarde d’écouter, ainsi que Yoasobi dont l’album est l’un des meilleurs de cette année, notamment recommandé par le célèbre magazine Da Vinci.

Si vous souhaitez davantage de découvertes en musique japonaise, n’hésitez pas à consulter les sorties de la semaine dernière.

Bonne écoute !

Akkogorilla, dernière parution en musique japonaise.

COVID 19: Plus de 300 Japonais enfreignent chaque jour la quarantaine

Le Japon ne sanctionne pas les citoyens qui violeraient l’état d’urgence en période de covid 19. En effet, la Constitution japonaise ne le permet pas. De ce fait, il en va évidement de même pour la quarantaine de retour au Japon. En effet, le Ministère de la Santé a annoncé qu’il serait difficile d’imposer des sanctions.

Pour rappel, les Japonais sont censés s’isoler dans un hôtel durant 14 jours. En plus de cela, ils doivent aussi signaler leur position via l’application de suivi OEL sur leur smartphone et répondre à des questionnaires au quotidien. Les agents de l’immigration sont également susceptibles de les contacter par Skype ou WhatsApp en guise de vérification. Tout ceci, dans le but d’éviter les risques de contamination au covid 19.

Cependant, selon le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, 300 personnes au moins enfreignent ces règles chaque jour. Selon les rapports, entre 20 000 et 24 000 personnes se trouvent actuellement en quarantaine après leur retour au Japon, mais environ 300 d’entre elles ne signalent pas leur emplacement actuel malgré leur engagement par écrit. De même, certains vont jusqu’à donner de fausses adresses.

En conséquence, le gouvernement réfléchit à des moyens de faire appliquer davantage les règles. L’envoi d’e-mails d’avertissement ou de personnel pour vérifier la situation des citoyens sont envisagés.

L’essentiel de l’actualité japonaise

COVID-19

Tokyo signale 925 nouveaux cas de coronavirus, record de 578 cas à Aichi

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a signalé 925 nouveaux cas de coronavirus, une hausse de 352 par rapport au lundi 10 mai.

Les personnes dans la vingtaine (277 cas), la trentaine (148 cas) et la quarantaine (141 cas) représentaient les nombres les plus élevés, tandis que 149 cas étaient âgés de 60 ans et plus.

Le nombre de personnes infectées hospitalisées avec des symptômes sévères à Tokyo est de 81, en hausse de trois par rapport à lundi. Le chiffre national est quant à lui de 1177, en hausse de 25 par rapport à lundi.

La préfecture d’Aichi a signalé un record de 578 cas, tandis que la préfecture d’Osaka a quant à elle enregistré 974 cas et 55 décès.

Les décès à domicile dans la préfecture d’Osaka augmentent au milieu de la vague de COVID-19

Dix-huit personnes sont décédées en dehors des hôpitaux de la préfecture d’Osaka des suites de complications respiratoires dues au COVID-19.

Tous les décès sauf un sont survenus depuis le 1er mars, car des souches hautement infectieuses du virus ont provoqué un pic de nouveaux cas. Mais à l’heure actuelle, 96% des lits de soins intensifs de la préfecture d’Osaka sont occupés.

Tourisme

Des îles du sud-ouest du Japon vont être inscrites au patrimoine mondial

L’UNESCO a proposé qu’une chaîne d’îles du sud-ouest du Japon dotée de forêts subtropicales denses, soit ajoutée à la liste des sites naturels du patrimoine mondial.

Cette liste d’îles couvrant une surface de 43000 hectares, comprenant l’île d’Amami-Oshima et l’île de Tokunoshima dans la préfecture de Kagoshima ainsi que la partie nord de l’île principale d’Okinawa et l’île d’Iriomote dans la préfecture d’Okinawa, devrait être officiellement approuvée lors d’une session en ligne du Comité du patrimoine mondial entre le 16 et le 31 juillet.

Bon plan: des hôtels à réserver pour 30 jours à prix mini

La crise a parfois du bon ! Étant donné la situation difficile dans laquelle se situe le milieu du tourisme en pleine pandémie, certains hôtels ont décidé de s’adapter en diversifiant leur offre.

C’est le cas de la chaîne d’hôtels APA, connue pour proposer des prix très avantageux et des chambres confortables tout à fois, avec sa nouvelle formule: 30 nuits pour 99 000 yens (748 euros). Mais ce n’est pas tout ! L’offre est valable pour l’ensemble des 100 hôtels situés à travers tout le Japon et dans lesquels vous pouvez séjourner à votre guise.

Il vous sera ainsi possible de voyager d’Hokkaido à Kyushu et, cerise sur le gâteau, les hôtels se trouvent à proximité de certaines des meilleures destinations touristiques du Japon. Pour Tokyo par exemple, il est possible de séjourner à Shinjuku, Asakusa, Ueno, Ginza, Kanda, Tsukiji et Roppongi. Quant aux reste de l’Archipel, la plupart des destinations incontournables sont au rendez-vous, dont Sapporo, Aomori, Sendai, Karuizawa, Kanazawa, Nagoya, Kyoto, Osaka, Hiroshima, Takamatsu, Fukuoka ou encore Nagasaki.

APA accepte les inscriptions via son site Web à condition qu’elles soient effectuées avant le 30 juin et l’offre est valables entre le 10 mai et le 2 juillet.

Voici un exemple des chambres disponibles: